Intermezzo, épicerie italienne à Neupré, cartonne avec sa pinsa romana

Intermezzo, épicerie italienne située à Neupré près de Liège régale les amateurs de bons produits italiens. L’adresse attire d’autant plus qu’elle propose de la pinsa romana, produit ultra tendance.

Le succès d’Intermezzo (https://intermezzoneupre.be) c’est la rencontre de 3 facteurs décisifs : le choix d’un lieu de grand passage, une recette sinon inédite rare et le bon timing pour entreprendre. En cette ère covidienne, les épiceries et commerces de bouche qui ont su varier leur offre de façon originale ont pu, pour certains, éviter le naufrage.

Ouverte le 24 juin 2020 à Neupré, commune d’environ 10 000 âmes située dans la province de Liège, l’épicerie Intermezzo a converti sa clientèle à la pinsa en moins de temps qu’il ne faut pour la cuire.

Son fondateur Joseph Bruccoleri, belge né d’un père sicilien et d’une mère apulienne, exerçait dans le commerce. Il importait notamment des grappa de la distillerie Bonollo, des prosecco et autres alcools italiens pour des pizzerias et des épiceries wallonnes. Un poste d’observation stratégique qui lui a permis d’étudier le marché des produits  transalpins dans sa région, ses offres, ses demandes et surtout ses manques.

« Il y avait une demande de produits italiens de qualité. Après une étude de marché, on s’est entouré de personnes qui ont de l’expérience. On est allé en Italie voir ce qui marchait. J’ai visité plein d’épiceries ».

La pinsa, un choix stratégique et commercial

De La Botte, Joseph Bruccoleri ramène l’idée d’une boutique « où le client se sentirait à l’aise comme en Italie ». Et surtout l’envie de faire de la pinsa. « En marge de l’épicerie, je voulais une offre de restauration sans entrer sur le créneau de la pizza classique déjà bien encombré ». Joseph est aussi témoin du succès de son confrère et ami Christian Lejeune dont les restaurants Le Bacchus à Spa ont mis à l’honneur la pinsa. « En Italie, de Rome jusqu’au sud, ajoute Joseph Bruccoleri, tout le monde fait de la pinsa romana. Ici, ce n’est pas encore très répandu mais pour moi ce n’est pas un effet de mode mais un choix commercial et stratégique ».

Intermezzo, c’est  70 m2 de surface pour les produits et les plats à emporter plus un chalet d’une dizaine de tables (intérieur et terrasse comprise) dédié aux pinsas dont 90 % partent en VAE.

Bientôt un autre Intermezzo à Liège ou Bruxelles

Au menu, 24 pinsas différentes entre 11 € (Margherita) et 19 € (la tomate-mozza-burrata di bufala et parme de 18 mois ou la truffe et saucisse italienne) préparées par un pizzaiolo italien fort de 40 ans d’expérience et son commis. Le four d’Intermezzo sort environ 50 pinsas chaque jour. Également à la carte, 5 variétés d’arancini vendus à 3,50 € l’unité quelle que soit la recette : Vegan, Végétarienne, 4 fromages, Bolognaise ou Jambon-beurre. Des cicchetti à la vénitienne à 6 et 7 €,  du minestrone, de la baccalà à la Sicilienne et des pasta de toutes sortes… Côté desserts, les incontournables tiramisu et panna cotta à 5 € et des taralli vendus au poids à 25 € le kg.

Les produits sont importés directement d’Italie ou achetés dans des entreprises wallonnes. « La mozzarella vient de chez Galbani, les tomates de chez Muti » annonce Joseph plutôt fier de compter parmi sa clientèle 30 % d’Italiens qu’il ne compte pas décevoir. Tout en préparant sa carte de fin d’année, Joseph Bruccoleri savait déjà quel cadeau il attendait du Père Noël : la possibilité de développer un, voire deux autres points de VAE à Liège ou Bruxelles. On croise les doigts.

Isabelle Aithnard

Photos :

-Intermezzo fait triompher la pinsa romana

-Joseph Bruccoleri et son chef pizzaiolo