
Ciel Rooftop à Marseille pour découvrir le 7ème ciel, le vrai
Perché au 7ème étage d’un bâtiment rénové pendant près de trois ans, le Ciel Rooftop est la nouvelle table italienne qui fait vibrer Marseille.
La mode est aux rooftops. Les heureux restaurateurs et hôteliers, qui en ont déniché, rivalisent d’idées et d’inventions pour les aménager au mieux. À ce jeu-là, certains sont mieux lotis que d’autres. C’est le cas de Ciel Rooftop ( https://www.ciel-rooftop.com), table italienne ouverte le 15 juillet dernier à Marseille et qui jouit d’un espace et d’un emplacement exceptionnels. 400 m2 de terrasse au 7ème étage d’un des plus hauts immeubles du centre-ville, avec une vue panoramique sur le port et au loin, Notre-Dame de Belle Garde (dite Bonne Mère). Ajoutez à cela un nom qui facilite le référencement sur Internet. Qui dit mieux ?
Si les rooftops se multiplient à Paris (Le Perchoir, Mama Shelter, L’Oiseau Blanc, Terrass’ Hôtel et plus récemment Langosteria, Perruche, Il Volo…), ils sont encore assez rares dans la cité phocéenne. Et les plus célèbres Le R2, Le Dantès Sky Lounge (Sofitel), le Rooftop Marseille Borély ne bénéficient pas d’une telle superficie. Conviviale et accueillante, la terrasse de Ciel Rooftop dont une partie est couverte, fait penser à une station balnéaire. On y vient flâner, prendre l’aperitivo en admirant le coucher de soleil, déjeuner ou dîner avec l’impression d’être hors du temps. Et quasiment au 7 ème ciel. Une aubaine pour tous ceux qui rêvaient de dépaysement au sortir du confinement. Ce n’est pas un hasard, tout a été pensé pour faire voyager le client.
Un restaurant au-dessus d’espaces de co-working et co-living
À l’origine de Ciel Rooftop, The Babel Community, un groupe immobilier spécialisé dans la location d’espaces de co-working et de co-living qui s’est déjà installé à Lille, Paris (Bercy), Grenoble et Bordeaux. Mais en 2017 à Marseille (quartier de la République) et en 2018, à Montpellier (quartier Antigone), le groupe a aménagé des résidences hybrides où l’on retrouve les espaces de co-working, les logements de co-living auxquels ont été ajoutés une salle de sport et un point de restauration original. C’est ce format-là qu’adopte le Ciel Rooftop.
Erigé en 1928, le bâtiment du Ciel Rooftop abritait jusqu’en 2018 les Galeries Lafayette qui avaient elles-mêmes succédé aux Dames de France. Un lieu emblématique que tous connaissent à Marseille. « Monter un rooftop, explique Benoît Jobert, co-fondateur du groupe, demande une organisation et des connaissances spécifiques. La transformation des Galeries en Ciel Rooftop a nécessité trois ans de travaux. On a restructuré tout le bâtiment qui date du début des années 30. Et pour que les différents services proposés vivent harmonieusement nous avons installé deux ascenseurs dont l’un est un peu caché». Le premier permet d’accéder aux résidences situées entre les 2ème et 6 ème étages. Le second, réservé à la clientèle qui vient se restaurer ou prendre un verre, ne dessert que le 7ème. Aucune chance de voir un co-liver débarquer en chaussons à la table du restaurant !
Une clientèle variée pour un ticket moyen de 30-35 €
On y croise une clientèle des plus variées (jeunes, quadras, seniors, familles…) venue se faire plaisir pour un ticket moyen de 30 à 35 € (plat + dessert + verre de vin + café) « selon qu’ils viennent le midi ou le soir » nuance Benoît Jobert. Sur la carte, fraîchement renouvelée le 13 octobre, des artichauts à la juive (9 €), des tempura parmigiano (9 €), une burrata crémeuse des Pouilles (125 g) posée sur une crème de potimaron (15 €). Mais aussi, une salade Caesar, des linguine à la poutargue (19 €), du risotto de butternut avec crème de truffe et copeaux de truffe fraîche (24€). Mais encore, du poulpe à la plancha accompagné de riz vénéré ou de pommes grenailles selon la saison avec romarin et espuma à l’ail (21 €), de la friture d’anchois avec mayonnaise citronnée à l’encre de seiche (12 €). Il y aussi 5 pizzas de 13 (la Margherita) à 22 € (ricotta et truffe), quelques desserts maison (entre 6 et 11 €) dont une glace à la pistache, un fondant choco servi dans une petite casserole, un affogato et une meringue à l’ananas. Le tout est concocté par une brigade de 6 personnes menée par Sandra Gatti, cheffe d’origine italienne qui officiait déjà pour le groupe The Babel et est passée par L’Olivier de Pertuis. Leur mission ? Régaler six jours sur sept 260 couverts en quête du 7ème ciel.
Isabelle Aithnard
PHOTOS : © Ciel Rooftop-The Babel Community