Adriano Farano ouvre La Bruschetteria et il en fait toute une tartine
La Bruschetteria est le nouveau projet de Adriano Farano, le journaliste-boulanger qui a donné vie à Pane Vivo - Le Lab. Intimement convaincu de la nécessité de renouer avec le bon pain d’autrefois, Adriano s’est lancé un défis de taille, celui de faire connaître aux français les vrais bruschette italiennes. Des casse-croûte savoureux qui n’ont rien à voir avec les tristes tranches de pain parés de quelques morceaux de tomates qu’on retrouve souvent en dehors de l’Italie. La Bruschetteria, ouverte fin novembre dans le septième arrondissement de Paris (tout près de la rue Cler), est une nouvelle petite conquête dans la croisade pour le ‘retour au pain qui fait du bien’ mené par l’auteur du livre ‘Je ne mangerais pas de ce pain là’.
Le but de La Bruschetteria est double. D’un côté on avait envie de porter aux habitants de la rive gauche notre bon pain et de l’autre de sublimer ce même pain en proposant des bruschette parfaites pour la pause déjeuner, pour l'apéritif, etc. Il s’agit aussi d’un endroit né pour soutenir une consommation engagée, d’une adresse pour partager la culture du bon et proposer des alternatives au pain blanc qui nous a tous empoisonnés.
Dans ce dépôt de pain à la devanture bleu vif on retrouve les belles miches au levain naturel de PaneVivo et aussi des délicieuses tartines garnies avec des produits bio. Une alternative intéressante et saine disponible en click and collect et en livraison sur un rayon de 3,5 km autour du point de vente situé au 27 de la rue Bosquet.
Le bruschette pane vivo, un repas sain et gourmand
Des morceuax de pain au menu, et quel pain. Car ici la base est la véritable star. Les boules employées dans les préparations sont produites par le laboratoire PaneVivo dans le vingtième arrondissement et acheminées à vélo vers la boutique du septième arrondissement ou elles sont coupées et accommodées selon trois recettes phares. A l’ardoise on retrouve La Pomodoro, une bruschetta classique préparée avec du pain frotté à l’ail garnie avec passata di pomodoro, huile d’olive vierge et origan ; La Caprese avec pecorino jeune toscan fiordinatura (produit avec de la présure végétale et plus simple à digérer que la mozzarella), petites tomates du Vésuve Antica Enotria. Sans oublier L'Épicurienne sur laquelle le même fromage s’accompagne aux figues et aux cerneaux de noix agrémentées d’une touche de vinaigre balsamique. Cette dernière bruschetta s’inspire de la définition du bonheur selon Epicure : manger du pain avec des figues et du fromage de chèvre dans un jardin avec les amis.
Finalement nous le souhaitons tous.
Sara Rania
