Christophe Louie, le virtuose du panettone, dévalisé à Paris
Christophe Louie, virtuose du panettone annonçait ces derniers jours au journal Le Parisien (édition du 6 octobre) avoir été dévalisé. Mais qu’est-il donc arrivé à ce pâtissier-boulanger qui a décroché la médaille de bronze lors du Championnat de France 2021 de cette spécialité et vendu plus de 10 000 panettones sur son site ?
Christophe Louie, pâtissier spécialisé dans le panettone a été littéralement dévalisé dans sa boutique à Paris. Bien connu des amateurs de cette brioche italienne, Christophe Louie s’est d’abord taillé une belle réputation dès 2019 via son site de vente en ligne avant d’ouvrir le 20 septembre dernier une boutique physique, rue Dupetit-Thouars dans le quartier Temple-Marais, à Paris.
Passé par de grandes maisons comme Le Train Bleu, Le Jules Verne, Dalloyau, Le Meurice, et La Grande Epicerie, ce fils de restaurateurs a, comme nous vous l’indiquions dans le portrait que France Pizza lui a consacré (n°85 daté janvier-février 2021) d’abord suivi des études de cuisine avant de s’engager dans la pâtisserie. Puis, après 13 ans passés à La Grande Epicerie, Christophe Louie a étudié le levain sous le regard bienveillant du regretté Thierry Delabre et intégré en 2018 l’Ecole internationale de boulangerie de Thomas Teffri-Chambelland. Il s’est ensuite initié au panettone en Italie auprès du maestro italien Rolando Morandin chez qui il achète son levain.
Ses panettones se vendent comme des petits pains
Bien lui en a pris ! Ses panettones délicats et délicieux s’arrachent comme des petits pains et régalent une clientèle qui peut en acheter toute l’année et pas uniquement à Noël. Autre atout du maestro : ses recettes se déclinent en version sucrée ou salée et sont travaillées avec des produits de saison. Entre 2019, ouverture de la vente on line et septembre 2023, Christophe Louie a vendu plus de 10000 panettones ! Un succès qui n’est pas passé inaperçu. À peine sa boutique ouverte, Christophe Louie confiait avoir été dévalisé ainsi que le rapporte Christine Henry, journaliste au quotidien Le Parisien.
Si l’info n’a pas fait les titres de la presse nationale ni inquiété la Police, c’est parce qu’elle est à prendre au second degré. « J’ai été dévalisé ! », est en effet la déclaration faite par Christophe Louie aux clients venus dans l’espoir de se ravitailler en panettone et qui ont trouvé les étals vides. Pas de panique, l’artisan qui en fabrique 50 à 60 par jour, travaille d’arrache-pied pour ravir les gourmands. Les plus impatients se consoleront en dégustant les autres pépites de la boutique comme le pain au levain naturel et blés anciens, les cookies, viennoiseries et quelques produits calibrés pour le snacking, en attendant la finalisation d’un salon de thé prévu à l’étage. Tout est bien qui finit bien !
Isabelle Aithnard.
Photos : © Géraldine Martens pour le panettone et © Salomé Rateau pour le portrait de Christophe Louie