La pizza, stimulant du champion de trail

Si depuis 5 ans que je pratique la course de haut niveau, je n’ai jamais adopté de régime sans gluten  comme je le devrais, c’est que la pizza entre directement dans mon processus de préparation la veille de compétitions. La course est tellement dure et longue, environ 8 heures, que le mental est aussi voire plus important que le physique et que cette touche de plaisir me booste mentalement.

La veille du championnat du monde en mai dernier à Annecy, j’ai jeté mon dévolu sur une 4 fromages. J’en prends la moitié le midi, l’autre moitié le soir, et je complète avec un dessert.

Souvent aussi après une course, je m’octroie ce même plaisir pour me requinquer.

J’aime la vraie pizza, je l’achète dans un camion pizza, un restaurant ou une bonne boulangerie qui fait la pizza maison comme c’était le cas à Annecy. J’aime que la pâte soit fine avec une préférence côté garnitures pour les fromages, le poulet, le pesto, j’ai un faible pour les classiques comme la Reine. Souvent aussi à la veille d’une séance d’entraînement où je sais que je vais cramer pas mal de calories il m’arrive de manger des gnocchis au pesto et un tiramisù.

Il faut dire que j’aime bien la cuisine italienne de manière générale. Je suis né dans le Var et j’ai aussi passé pas mal d’années dans les Alpes-Maritimes, l’Italie n’était pas très loin, les produits de la cuisine méditerranéenne me sont donc familiers. Au quotidien, je mange des pâtes, des gnocchis… Sur Bordeaux où je vis, je vais chez Pizza Pepone, pour acheter des pâtes, de l’huile d’olive… A Clermont-Ferrand, où habite ma compagne, je me sers en pâtes, gnocchis, sauces maison chez un petit traiteur italien, c’est quand même plus agréable que les pâtes industrielles. J’ai même investi un robot ménager. Le tiramisù est dans mes priorités. Je vais aussi acquérir au plus vite les accessoires qui vont me permettre de l’utiliser pour faire mes pâtes et mes raviolis moi-même. Des produits qui me permettent d’être bien dans ma tête et dans mon corps pour relever tous les défis. 

Par Sylvain Court, champion du monde de trail* 2015

(*) course à pied sur très longue distance en milieu naturel avec dénivelé

Propos recueillis par Carole Gayet